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Le chiffre d'affaires de la souscription d'actions au deuxième trimestre a été divisé par deux
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L'incertitude politique et la géopolitique ont freiné l'activité
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Baisse de 2 % de l'action après la séance
(Ajout d'estimations aux paragraphes 1 et 9, d'actions au paragraphe 10) par Lananh Nguyen et Niket Nishant
Lebénéfice de Jefferies JEF.N au deuxième trimestre a été inférieur aux estimations , la faiblesse de la souscription d'actions ayant compensé les gains provenant des honoraires de conseil en matière de fusions, mais la banque d'investissement a déclaré que les transactions pourraient reprendre plus tard en 2025, à mesure que les perspectives économiques s'éclaircissent.
L'incertitude liée à la politique américaine et aux événements géopolitiques a ralenti l'activité de la banque d'investissement au cours des deux premiers mois du trimestre mars-mai, a déclaré Jefferies mercredi.
Toutefois, la confiance des investisseurs se rétablit depuis mai et les clients discutent activement des possibilités de transaction, a ajouté la banque.
"Il y a eu un changement au cours des six à dix dernières semaines où l'incertitude qui prévalait a diminué de manière significative", a déclaré Brian Friedman, président de Jefferies, lors d'une interview.
"Les investisseurs, les entreprises et les sponsors sont prêts à prendre des décisions en espérant que les décisions politiques américaines ou la géopolitique n'auront pas d'effets négatifs importants."
Les résultats mettent en évidence la façon dont les banques d'investissement, dont on s'attendait à ce qu'elles soient parmi les plus grands bénéficiaires sous l'administration du président Donald Trump, s'en sortent quelques mois après le début de son second mandat.
Les espoirs d'une reprise des négociations ont été douchés par les tarifs douaniers, tandis que la volatilité du marché a incité de nombreuses entreprises à retarder leurs projets de levée de fonds. Toutefois, comme M. Trump a réduit certaines de ses menaces les plus sévères, les négociateurs espèrent que le boom tant attendu est enfin à portée de main.
"Ce changement de sentiment entraîne beaucoup plus de dialogue, beaucoup plus de décisions d'entrer sur le marché des introductions en bourse ou des fusions et acquisitions... et augmente notre carnet de commandes, ce qui devrait entraîner des résultats encore meilleurs aux troisième et quatrième trimestres", a déclaré M. Friedman.
Le bénéfice net de Jefferies attribuable aux actionnaires ordinaires a chuté de près de 40 % pour atteindre 88 millions de dollars, soit 40 cents par action, au cours des trois mois se terminant le 31 mai. Les analystes s'attendaient en moyenne à un bénéfice de 44 cents par action, selon les estimations compilées par LSEG.
Les actions de la banque ont chuté de près de 2 % dans les échanges prolongés.
Les revenus de la souscription d'actions ont été divisés par deux, à 122,4 millions de dollars, en raison de la volatilité des marchés, en particulier au cours des deux premiers mois du trimestre. Les revenus de la souscription de titres de créance sont restés stables.
En revanche, les revenus des activités de conseil ont augmenté de 61 % pour atteindre 457,9 millions de dollars, la banque continuant à gagner des parts de marché.
Les revenus des marchés de capitaux, qui abritent les bureaux de transactions, ont diminué de 0,4 % pour atteindre 704,2 millions de dollars, la baisse des revenus des titres à revenu fixe l'emportant sur une meilleure performance des actions.
Les résultats de la banque sont examinés de près car ils donnent un aperçu des tendances à Wall Street. Des rivaux plus importants - JPMorgan Chase JPM.N , Goldman Sachs GS.N et Morgan Stanley MS.N - devraient publier leurs résultats le mois prochain.
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